Photo: Manuel Ramirez

Qui est in ? Qui est out ? ou quand des « pure players» se mettent à faire du print

Ce confinement a opéré sur moi comme un lavage de cerveau. Un décapage à la soude numérique peaufiné d’un grattage à l’ouvre-lettre. Une véritable remise à plat de tout ce que je pensais comme acquis, dans la perception que j’avais des divers canaux qui irriguent la Vente à Distance : Catalogue, mailing, asiles colis, emailing, SEO, Adwords etc. Qui est in, qui est out, chantait Gainsbourg. A ma décharge, des habitudes et des convictions forgées en 40 ans de VPC, ça crée des croûtes de certitudes. Et quand on gratte les croûtes, des fois ça saigne !

Au risque de paraître « out », je pensais que les techniques de la VPC, des belles lettres storytellées, de la méthode du dialogue et de la cuisine des fichiers postaux hyper ciblés étaient le terrain d’excellence de vieux baroudeurs comme moi (j’aurai tout juste 62 ans et pourrais être « éligible à la retraite » le jour même où vous lirez le premier épisode) et qu’à l’inverse, les subtilités du marketing digital appartenaient aux jeunes loups fraîchement sortis des écoles de management, de design ou autres Infocom (bref, encore « mouillés derrière les oreilles »).

Et voilà qu’en me penchant sur un certain nombre de dossiers « chauds » je me prends comme un coup de râpe sur mes convictions. Des dossiers dont les activités de vente à domicile ont été boostées ces derniers mois et mis sur le devant de la scène médiatique.

Les épisodes de la saga

La période estivale étant propice à la lecture je vais vous livrer trois petites interviews, plus une. Elles concernent des e-commerçants tour à tour pure- players, vépécistes, véadistes qui ont ceci en commun qu’ils ne se ressemblent pas mais qui ont tous trois parfaitement intégré la notion de multi canal sans jamais s’être posé la question de savoir s’ils étaient in ou s’ils étaient out :

  • Ici, Gilbert, un pure player de l’alimentaire de 61 ans, pionnier du web depuis 2001, qui découvre le print et booste son CA de 100 K€ en 6 mois avec un simple catalogue.  
  • Là Gaëtan, un jeune geek de 22 ans qui a lancé, à 17 ans, tout en travaillant dans un Leclerc, la VAD des produits de l’entreprise familiale en optant simultanément pour un catalogue papier et un site d’e-commerce.
  • Ou encore Olivier, ce quadra, dont la start-up (qui n’en est plus une avec près de 2 M€ de CA !) a été sur le podium du meilleur espoir 2021 de l’e-commerce décerné par la FEVAD et qui fait pourtant appel à un catalogue « papier » pour proposer ses produits à une clientèle très âgée !
  • Et, en bonus track, cet appel de Romane, une jeune étudiante qui rabat les cartes dans un secteur en plein doute et interrogations : la VPC de vin aux particuliers. Elle souhaitait m’interviewer dans le cadre du mémoire de son master « Wine Marketing & Management ». Ses questions portaient sur la meilleure façon d’intégrer le canal VPC « historique », c’est à dire print, dans une stratégie marketing multi canal faisant appel au digital, au retail et à l’événementiel. Elle, c’est sûr, ne fait pas partie de ceux qui prônent la méthode Coué en se persuadant que la « bonne vielle VPC n’est pas morte » pour la simple raison qu’elle vient de découvrir toute son efficacité chez un prestigieux négociant Bordelais et m’a tout l’air de vouloir en faire son métier !

Je suis persuadé que vous souhaitez en savoir un peu plus sur ces expériences intéressantes ! Daniela a interviewé les trois premiers, rien que pour vous. Découvrez le premier épisode ce lundi 22 juin, premier jour de l’été.

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Une réflexion sur “La saga de l’été de Jean Veloppe

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