Quand je lis ici « les(Big)Data sont désormais stratégiques, et là « Data, l’enjeu de ces prochaines années » ou encore « Les entreprises seront data driven ou ne seront pas.. » je me demande si je ne serais pas un early adopter qui aurait loupé son coup. Un has been, qui aurait grillé toutes ses cartouches bien trop tôt en matière de bases de données. Parce que tout ça je l’écrivais déjà en 1993¹. Convaincu dès lors par la nécessité d’investir dans la connaissance client, aurais-je investi beaucoup trop tôt en temps et en argent dans la sacrosainte Data, et en pure perte ? Puisque son heure ne vient que de sonner, puisqu’elle n’est stratégique que désormais ? Entendez par là qu’elle ne l’était pas  auparavant.

S’il y a des acteurs qui ont souffert d’avoir été précurseurs, comme vous pourrez le lire dans ces pages, cela n’a pas été notre cas. Car la donnée a toujours été omniprésente chez ITL. Qu’elle soit extraite du CRM ou du RFM !

Je reste perplexe devant le déferlement des néo spécialistes des Big Data. Un bon nombre de ces acteurs ne font que réinventer la poudre. Aussi, nous ne pouvons que nous féliciter d’y avoir cru, bien avant la mode, et de nous avoir donné les moyens de connaître et de faire parler les données qui sont vitales à toute entreprise, notamment en matière d’acquisition de nouveaux clients. ITL est, à ma connaissance, le seul list-broker indépendant qui dispose depuis plusieurs années de sa propre équipe de sept data managers, analystes et développeurs avec laquelle collabore un jeune doctorant, Ingénieur statisticien diplômé de l’ENSAI¹ ainsi qu’un dataminer,  Master 2 d’Econométrie et de Statistiques de l’Université de Strasbourg. Je me permets d’insister sur ces compétences, car j’ai constaté que plusieurs de nos clients ne le savaient pas et cherchaient ailleurs ce qu’ils avaient sous la main. Et pourtant, dans les trois lettres I, T et L il y a l’Intelligence Informatique et le Traitement de la donnée avant le L de la location.

La data est omniprésente en 2014. Mais, paradoxalement, comparée à un mailing postal, une erreur de ciblage en 2014 reste somme toute sans grande conséquence pour l’envoi d’un emailing à moins d’un centime d’euro l’unité, même sur des shoots de gros volumes. Souvent encore, c’est la masse qui est privilégiée au détriment de l’hyper sélection.

Mais où en seraient nos clients « print » aujourd’hui, ceux qui nous font confiance depuis 30 ans, si nous n’avions pas développé pour eux des analyses spécifiques pour comprendre pourquoi et comment un fichier de prospection marche mieux qu’un autre ? À 0,80 € le contact, et pour des campagnes annuelles pouvant atteindre jusqu’à six millions d’envois postaux pour un même annonceur, l’erreur dans le profil ou le score, serait sans appel. Et pour le moment, nous sommes, eux et nous, toujours dans la course. Nos plus fidèles partenaires n’ont pas attendu la mode du « Big Data » pour prendre conscience de la valeur de leurs données dont ils extraient toute la richesse avec l’aide de nos spécialistes et de nos outils, comme Scoréo®, Ebow® ou Stat’IT®. Sans parler de la « monétisation », néologisme qui qualifie plus vénalement ce que nous appelons depuis 30 ans « produits annexes de location ou d’asiles colis ». Cela représente plus de 112 millions d’euros reversés à nos partenaires depuis 1984.

Ajouter à cela notre outil de veille du mailing postal, véritable observatoire des flux de nos boîtes aux lettres physiques. Nous vous en dévoilons quelques chiffres, page 2.

Vous aurez compris qu’on peut fêter ses trente ans tout en gardant la jeunesse d’une start-up innovante. Et, qui sait,  peut-être que notre vision d’aujourd’hui sera celle qui fera la une des sites spécialisés …demain ! Partageons-là.

Bonne lecture, bonnes affaires,

Paul ADAM

 

¹ voir page 3

² Ecole Nationale de la Statistique et de l’Analyse de l’Information de Rennes

Voir l’intégralité du Fichiers Infos n°51

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